Le retour à Soi
Lorsque nous sommes pleinement présent en notre temple intérieur, lorsque nous sommes conscient de cet espace sacré qu’est notre corps, et que nous l’habitons pleinement, nous sommes alignés, reliés, et dans ce flux de vie continuel, et source d’abondance.
Pour se faire, il est primordial de s’accorder des zones d intériorité. Des rendez-vous avec vous-même. Des temps de pauses. Ces pauses sont salutaires, et peuvent être source de bien des bénédictions. Honorez votre corps, votre esprit, votre âme. Regardez les cycles de la nature. Un printemps haut en couleurs, est précédé d’un hiver où le temps est suspendu, où le monde du vivant se replie, se régénère.
Nombreux sont ceux qui ont de grandes difficultés à s accorder ces poses, ce silence, ce repli sur soi, et nombreuses en sont les causes. D abord il y a la difficulté de se retrouver avec soi… ne devrait-il pas y avoir meilleure compagnie? Puis, la culpabilité. “Il faut travailler dur pour bien gagner sa vie”.
Que peut cacher cette hyper activité ? Quelle relation entretenez-vous avec la notion de plaisir ? De beaux champs d’explorations s’offrent alors à vous!
Il est alors aisé de se perdre en chemin. Aisé de ne plus être à l écoute de notre rythme originel. Celui des battements de notre coeur, du rythme naturel de nos respirations, de notre ventre qui se gonfle et se dégonfle de manière entièrement instinctive, du rythme de tout notre monde interne, et de nos cycles pour les femmes. C’est lorsque nous nous faisons happer par le rythme effréné du quotidien, par nos doutes, nos peurs, notre insécurité que nous passons en “mode survie”. Et qu’au sein de ce rythme “au dessus de la vie”, il n y a pas de place pour l’intériorité.
Nos peurs sont utiles, elles sont les garantes de note sécurité, de notre survie. A quoi bon se battre après elles? Ne serait il pas plus opportun de les accueillir ? De collaborer avec? Pourquoi ne pas engendrer un dialogue intérieur qui consisterait à leur dire “Ok je t ai entendu, merci pour ton message, qui, je n’en doute pas est à mon service.” Qu’il soit question d’une peur, ou d’une quelconque émotion, prenez en acte, écrivez sur une feuille ce qu’elle a à vous dire, afin que cela soit inscrit dans la matière, autre part que dans votre corps, et brûler là dans l’intention de la remettre à l’univers afin qu’elle soit transcendée. Ainsi elle sera entendue et exprimée. Elle sera honorée et coulera ainsi dans le ruisseau de la vie. Dites lui de vous faire confiance, vous ferez ce qu’il faut, au moment juste.
Notre relation au monde. Quelle est votre relation à votre Orenda, votre essence ? Quelle est votre relation à vous même ? Elle défini votre relation aux autres, à votre entourage, vos collègues, amis, famille, vos proches, mais aussi à la nature, au monde du vivant. Tout se joue en vous, en votre centre. Les femmes Amérindiennes pratiquaient 3 jours de retraite sur le temps de la Nouvelle Lune. Elles se retrouvaient et dans cet espace où le corps et l’esprit étaient au repos, elles recevaient alors les messages sacrés du Grand Mystère et étaient consultées par toute la tribu.
